Le féminisme en France se concerne avec les questions sur comment la sexualité est informée par un corps nu, l’objectification du corps féminin par rapport au pouvoir, l’identité féminine et l’opposition contre la société, le rôle des femmes dans la société, le droit de la femme d’avoir contrôle de son propre corps, l’égalité des sexes, ce qu’il implique d’être femme, la violence sociale contre les femmes, la discrimination contre les femmes, et l’expérience féminine dans une société patriarcale. Il marque le début d’un débat entre genre et sexe, et on s’interroge sur la construction sociale et culturelle de l’identité sexuelle. On s’interroge en plus si la différence entre hommes et femmes et biologique ou idéologique, c’est-à-dire le fruit d’une construction sociale qui entérine la domination d’un sexe sur l’autre. L’art performance des années 60s et 70s en France se prête bien à l’exploration de ces questions bouleversantes.
A travers l’histoire d’art, les artistes ont essayé de casser les limites de l’expression. La performance artistique fait partie de cette tentative. Il n’y en a pas seulement une définition précise de l’art performance – c’est une façon de donner la vie à beaucoup des idées conceptuelles dont l’art est basé. Les années soixante et soixante-dix ont vu des bouleversements sociaux en Europe et aux Etats-Unis, et ces changements révolutionnaires étaient reflétés dans les œuvres de beaucoup de praticiens de l'art performance, qui explorait notions de l'importance de l'action de l'artiste et les rapports entre artiste, oeuvre, action, et spectateurs.
Afin de notre exposition, on peut diviser l’art performance en plus ou moins trois catégories : l’art corporel, les gestes du corps, et les espaces du corps qui sont tous relient réciproquement l’un à l’autre. Cependant, l’art performance met en cause l’idée de l’art comme processus et non pas comme produit qui peut être consommé, et tout sorte de performance exige l’idée d’une réflexion sur le rapport entre l’artiste et le spectateur, ainsi que les thèmes d’un œuvre, et les moyens dans lesquels ces thèmes sont communiqués, sont plus importants que l’oeuvre soi-même.
L’art performance trouve ses commencements avec l’art corporel, où le medium est le corps de l’artiste lui-même. La signification d’un tel œuvre se conçoit dans la présence et l’observation directe du spectateur, pas dans le produit soi-même, qui est souvent le corps modifié de l’artiste ; de plus, l’art corporel des féministes explore les idées traditionnelles de la beauté, de l’esthétique et de l’identité. On va focaliser sur la douleur auto-infligée dans l’art corporel, dont les meilleurs exemples des artistes femmes françaises sont Sainte Orlan, Gina Pane, et Marina de Van.
Un autre aspect important de l’art performance se trouve dans l'aspect performatif, où l’œuvre et son sens se conçoivent dans l’action de l’artiste devant un public, y compris des interactions entre l’artiste, le(s) spectateur(s), l’œuvre (si il y en a une), et la performance. Nous allons montrer les performances des artistes femmes ou féministes y compris de Niki de Saint Phalle et ses « Tirs » , Gina Pane et ses œuvres performatives, et Claude Cahoun et l’aspect performatif de sa projet d'auto-représentation .
Avec l’ascension de la technologie, il y avait une ascension de l’art multimédia comme les installations. L’art installation donne des nouveaux médias, en particulier la vidéo, les sons, les environnements interactifs. La beauté du média est que ses œuvres peuvent être préservés et vraiment appris encore et encore. Par exemple, Sophie Calle explore une expérience bouleversante et personnelle à travers la photographie. Les œuvres de Niki de Saint-Phalle nous permettent à explorer et apprendre le corps de la femme qui était vraiment unique. Dans un monde post-moderne, ces practices artistiques ont transformé l’idée de l’art pour tout. Les marges des practices artistiques n’existent plus.
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